Friday, January 14, 2011

Le roues de l'autobus font... rien - Singapour 1

Quand on parle d'autobus qui font le trajet Kuala Lumpur - Singapour, la compétition est féroce. Les compagnies tentent d'amadouer les touristes en leur offrant différentes commodités à bord de leurs ''salons'' roulant. Et je dis salon, car lorsque je suis entrée dans mon autobus, je ne me suis pas retrouvée devant une rangée de sièges, mais bien une rangée de ''La-z-boy''! Il n'y a qu'une quinzaine de places disponibles et les passagers ont suffisamment de place pour s'allonger complètement et jouer avec les commandes de leur siège. On peut faire monter l'appui-pied du siège devant, relever la tablette pour les jambes, incliner le siège, commander au ''Road (sky) -Mall'' (ok... peut-être pas, mais ça serait à considérer!), etc. Avant même que l'autobus ne soit parti, j'ai les jambes en l'air et je regarde un des films sur mon écran personnel. Je me dis que c'est exactement le type de voyage qui me convient! Nous quittons Kuala Lumpur (pas assez vite à mon goût!) et nous retrouvons rapidement sur l'autoroute. La circulation est inversée comme en Angleterre alors je suis toujours un peu désorientée lorsque je regarde le trafic! (J'ai d'ailleurs risqué ma vie plusieurs fois en regardant du mauvais côté en traversant la rue!) Je suis au beau milieu de la partie captivante de mon film lorsque l'écran s'éteint et je remarque que nous sommes arrêtés sur l'accotement. On dirait bien que notre autobus vient de nous lâcher. Le chauffeur sort sa clé à molette, donne trois, quatre tapes sur les tuyaux pour nous faire croire qu'il répare le problème et essai de nouveau l'engin qui ne veut rien savoir. On comprend maintenant d'où vient le budget pour les ''la-z-boy''! Quelqu'un a ''botché'' son travail de mécanique! Après quelques minutes, l'engin est de nouveau fonctionnel (''IT'S ALIVE! MOUHAHA'') et nous repartons vers Singapour sur l'accotement. L'autobus ne devait pas être vraiment réparé, mais bien tenant avec du ''duck-tape'', car ça ne prend que quelques minutes avant que nous soyons de nouveau immobile. Finalement un autre autobus vient à notre rescousse et nous devons effectuer le changement... à la déception générale, car il est franchement moins beau et nous n'avons plus la télé. Ils ont aussi maximisé l'espace, car quand l'homme occupant le siège devant moi décide de s'incliner, il est pratiquement couché sur mes genoux. (''Well Hello there! Neck massage?!). Je suis seulement déçue car nous avons eu le top du luxe, mais avoir eu cet autobus dès le départ, je l'aurais trouvé extra! Nous passons la douane sans embûche, nous nous retrouvons au beau milieu de Singapour et je n'ai aucune idée où nous sommes... oups. Finalement, une gentille passante offre de m'escorter jusqu'au métro et paie même mon ticket quand je lui dis que je dois trouver un bureau de change. (''No, no. No time, I pay for you!'') Moment d'introspection: Franchement,combien d'entres vous seraient prêt à payer le billet de métro d'un parfait étranger? Pas moi, mais maintenant oui! Ma première impression de Singapour est incroyable! La ville est propre, vibrante et semble tellement accueillante. Je sors du métro pour trouver mon auberge et me retrouve au coeur de Chinatown (Maudit pas encore!! Shangqiu?! Non c'est trop beau!) Mon auberge semble géniale sauf que je dois partager ma chambre avec 12 autres inconnus... Je n'ai rien contre la vie en communauté, mais le moins possible....et au même moment, un vieux monsieur chinois sort de la douche en serviette. Patience, Andréanne, Patience, ça coûte pas cher!

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